Cette année, les élèves topographes de 3ème année (G3) se sont prêtés à un exercice de simulation d’entretien d’embauche, tout cela sous l’œil de leur professeur. Récit de l’expérience par la caméra-woman d’un jour et enseignante en communication, Isabelle Oche.

« Comment est venue cette idée ?

Je voulais aborder les entretiens d’embauche puisque c’est quelque chose qui les concerne déjà, de par l’obligation de réaliser un stage.

Le cours incluait forcément de la théorie, mais l’intérêt était surtout de pratiquer. Quoi de mieux que des jeux de rôle pour cela ? Filmer les séances a permis de visionner les « prestations » a postériori et d’échanger. L’objectif était qu’ils se voient et se rendent compte de leurs attitudes, gestes, mots, niveau sonore, etc. Pour moi, c’était l’occasion de leur démontrer pourquoi certaines attitudes ou paroles sont à privilégier alors que d’autres sont plutôt à éviter ou en tout cas, contrôler. Car, en situation d’entretien, le langage verbal est important mais le non verbal l’est tout autant.

Concrètement, comment cela s’est-il déroulé ?

Je leur ai donné un cadre et des documents sur lesquels s’appuyer. Le choix de la situation était libre : réelle (entretien pour un stage) ou fictive (une personne déjà en poste), entretien face à un ou plusieurs recruteurs… Un groupe a même choisi l’entretien collectif : plusieurs candidats face à un recruteur. C’était instructif et…drôle. Un grand moment !

La préparation s’appuyait aussi sur une liste des « 100 questions possibles en entretien d’embauche ». De quoi balayer tout à quoi ils peuvent s’attendre avec des pistes et des conseils pour les réponses.

Quel bilan les étudiants ont-ils tiré de l’expérience ?

Globalement, l’exercice semble avoir été utile, à plusieurs points de vue. Certains se sont rendu compte de gestes incontrôlés, d’un débit de parole trop rapide ou de formulations à revoir. Petite anecdote : le salaire est un sujet délicat qui a donné lieu à quelques scènes cocasses. J’espère leur avoir donné quelques clés pour l’aborder sereinement et sans tabou.

De manière générale, tout cela s’est déroulé dans la bonne humeur et ça aussi, c’est important. »

 

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués par un *

Vous êtes dans un espace d’expression institutionnel de l’INSA Strasbourg, veuillez ne pas y insérer de données relatives à votre vie privée ou contraire à l’ordre public et aux bonnes mœurs.