Épisode 3/7 :

Qui es-tu ? Je m’appelle ELISE, j’ai 26 ans et je prépare un doctorat au sein du groupe Photogrammétrie Architecturale et Géomatique de l’Insa Strasbourg

Elise, topographe & tenniswoman

Ton lycée d’origine ? Lycée Condorcet à Belfort (Franche-Comté)

Ton parcours depuis le Bac ? J’ai effectué ma première année (STH, Sciences, techniques et humanités) à l’INSA Strasbourg, puis j’ai suivi le cursus à double-diplôme franco-allemand proposé en topographie, en partenariat avec le KIT (Université de Karlsruhe).

Ta passion ? Je pratique le tennis depuis l’âge de 8 ans. J’ai joué en club la plupart du temps, même s’il m’est arrivé d’arrêter une pratique régulière durant mes études notamment, car j’en ai profité pour découvrir d’autres sports de raquette, comme le squash et le badminton.

Quel instrument de topographie voit-on sur la photo ? L’instrument mis en scène sur la photo est un scanner laser terrestre. Il est utile à la numérisation en 3 dimensions de l’environnement au milieu duquel il est placé. L’information collectée grâce à cet instrument est un nuage de points dense, qui représente ponctuellement les surfaces visibles dans la scène. L’objet qui me sert de balle de tennis (ndlr : merci à Pierre pour le trucage !) est en réalité une cible sphérique ! Ces sphères sont placées dans la scène à numériser et vont servir de points fixes de jonction entre les différentes numérisations individuelles, qui constituent différents points de vue d’une même scène.

Pourquoi avoir choisi le métier d’ingénieur topographe ? C’est d’assister aux Journées de la Topographie, alors que j’étais en STH à l’INSA qui m’a donné envie de m’engager dans cette spécialité ! Ces journées sont organisées chaque année en septembre pour les soutenances de diplôme des étudiants en dernière année de formation. J’y ai notamment pris conscience de la diversité des projets de fin d’études présentés, ainsi que du lien possible avec ce qui constitue un autre de mes points d’intérêt, non sportif cette fois, à savoir l’archéologie et de manière plus vaste la conservation du patrimoine, des « vieilles pierres ».

Arrives-tu à concilier études et pratique de ta passion ? Bien sûr, et il me semble même essentiel de parvenir à conserver cet équilibre avec une activité extérieure, un loisir au moment des études ! Pour cela, les jeudis après-midi sont libres durant la formation, et outre l’association sportive qui propose de nombreuses pistes, d’autres associations et clubs sont présents à l’INSA !

Ta passion en 3 mots ? endurance, tempérament, technique

La topographie en 3 mots ? mesure, observation, rigueur

Quels points communs entre ta passion et la topo ? La pratique de la technique, qu’il s’agisse de levés sur le terrain ou de services-volées sur un court, est importante dans les deux disciplines – même si, comme le vélo, ça ne s’oublie jamais complètement !

Pourquoi recommanderais-tu la spécialité topographie à un bachelier souhaitant devenir ingénieur ? Je recommanderais la spécialité topographie aux bacheliers qui aiment travailler de manière rigoureuse, mais aussi en contact avec l’extérieur et la nature car les levés peuvent conduire le topographe dans des endroits divers et variés ! Dans le contexte actuel, c’est aussi une spécialité qui s’adresse aux étudiants désireux de découvrir de nouvelles technologies, car nous sommes amenés à utiliser des instruments toujours plus innovants !

Quel poste aimerais-tu occuper plus tard ? Je ne suis pas encore certaine de la direction que j’emprunterai suite à mon doctorat. Une chose est sure, c’est que cette expérience m’aura permis de peaufiner mes connaissances en lasergrammétrie et photogrammétrie par l’utilisation de divers outils (matériels, logiciels), ainsi que de découvrir l’univers de la recherche et notamment l’enseignement, qui fait partie de mon contrat doctoral. Les portes restent donc ouvertes, mais je compte néanmoins continuer à évoluer dans des domaines se rattachant au traitement de données lasergrammétriques, dans l’idéal en rapport avec le patrimoine !

Merci Elise !

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